L’immobilier d’habitation est moins rentable globalement que l’immobilier de commerce ou de bureau, mais il est parfois pas simple de louer à des sociétés, de par le financement nécessaire, mais aussi la gestion.
Toutefois les particuliers ont la possibilité d’accéder à ce type de placement via des SIIC (société d’investissement immobilier cotée), les OPCI (organisme de placement collectif en immobilier) et les SCPI (société civile de placement immobilier).
Plusieurs millions d’investissement
Entre 200 à 800 millions d’euros pour un centre commercial, 15 millions d’euros pour acheter 1500 mètres carré de bureaux dans la capitale hexagonale… il vous faudra une trésorerie solide et bien garnie pour investir en direct dans le secteur tertiaire. Il est souvent plus facile d’acheter un appartement via le levier du crédit, mais la diversification, la gestion et la rentabilité ne sont pas toujours au rendez-vous.
L’intérêt de ce type de placement
Vous profiterez de rendement compris entre 4 et 10% en moyenne et surtout grâce à la possibilité d’investir à crédit ce qui améliore nettement la rentabilité de l’investissement.
Quand on sait que le rendement de l’immobilier d’habitation tourne autour de 4%, neuf et l’ancien confondu.
Des rendements en baisse
Toutefois les rendements sont légèrement en baisse et le mouvement pourrait continuer suite à la baisse des loyers et à l’attractivité de ce type de placement.
Les SCPI sont victimes de leurs succès !
SCPI ou SIIC
Si vous désirez une rentabilité forte, il est conseillé de vous diriger vers les SIIC, ces foncières sont plus risquées, mais souvent bien plus performantes sur le long terme. Les placements, tout comme pour les SCPI, se font sur la durée, entre 10 et 20 ans. Il faut donc avoir confiance de la volatilité et du risque pris, qui est bien plus important que pour les SCPI.
Ces dernières sont connues pour leur régularité, elles offrent au moins 5% de rendement depuis plus de 25 ans, ce qui en fait un placement intéressant, un bon compromis entre risque et rendement. Cependant, la barre fatidique des 5% risque d’être franchie cette année pour les raisons citées précédemment.