Si l’on en croit le dernier rapport du Haut Conseil de stabilité financière, le marché des bureaux est surévalué de 30 % à Paris. Il est pourtant central dans le patrimoine de l majorité des SCPI. Serait-ce le moment de réduire son exposition ou du moins de la limiter ?
Avec un rendement proche de 5 % l’année dernière et à plus de 4 % pour 2016, ce placement a attiré de nombreux épargnants et une collecte record de 4,3 milliards d’euros.
Ces permettent d’investir principalement dans l’immobilier de bureaux et de commerces, sans devoir gérer les contraintes, mais entrainant des frais d’entrée et de gestion assez importants. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire l’article SCPI : pour qui est ce placement.
La surévaluation
Selon le HCSF l’immobilier commercial français dans sa globalement affiche un prix surévalué de 15 % à 20 % pour de nombreux biens, avec des chiffres avoisinant les 30 % pour les bureaux parisiens, ce qui entrainerait un risque d’éclatement de bulle ou du moins d’une baisse rapide des parts comme en 2008 où la baisse avait été de presque 5 % en une année.
Des taux d’intérêts bas
Mais avec des taux faibles et où les placements rémunérateurs ne sont nombreux, ce marché accessible via le levier du crédit reste intéressant, même sans revalorisation des parts.
Placement à long terme
Que cela soit pour des rendements constants ou pour d’éventuelles plus-values, ce placement, s’il est réfléchi n’est pas à fuir, surtout avec le développement du dynamisme économique de pays européens voisins où différentes SCPI investissent. .
Si l’on ajoute à cela les conventions fiscales avec la France qui évitent aux investisseurs des doubles impositions, ces SCPI représentent de bonnes opportunités d’investissement, mais sans profiter de l’effet de levier du crédit.