Entre 2007 et 2015, la crise a entrainé des changements importants pour les primo-accédants. L’augmentation des prix dans l’immobilier et l’arrêt des aides dans l’ancien ont entrainé une attente plus longue chez les jeunes.
Bien que le fait de devenir propriétaire reste fort chez les jeunes, la réalisation est de plus en plus difficile.
Un achat plus tard
Ces deux causes ont entrainé un recul de l’âge pour les primo-accédants, personnes qui achètent pour la première fois leur résidence principale.
En 2010 le PTZ (prêt à taux zéro) représentait 55% des transactions, 47% en 2007 et 35% en 2014 selon l’Ifop (étude demandé par Cafpi).
Des acheteurs plus aisés
Cette baisse a surtout touché les foyers les plus modestes dont le pourcentage d’acheteurs est passé de 56,6% en 2007 à 54% l’année dernière. A l’inverse, les professions libérales et cadres ont plus achetés avec un passage de 19% à 24%.
L’étude tend à montrer que l’écart financier ne cesse de s’accroitre, en particulier dans le marché immobilier.
Les chiffres
Au final, les primo-accédants sont plus âgés et plus riches qu’en 2007 et ils empruntes plus pour acquérir des biens plus petits.
Le primo-accédant moyen a 34 ans, est en couple et a un enfant, achète une maison en zone rurale et bénéficie d’un revenu annuel de 40 510.
C’est 2 ans de plus et 8 000€ de plus qu’en 2007 !
Les primo-accédants empruntent en moyenne 168 400€ sur 19,5 années, contre 150 270€ sur 22,75 années sept ans plus tôt.
L’endettement est donc plus court, mais bien plus important et cela pour acheter un bien plus petit de 16m² avec un logement de 69m² en moyenne.
L’action du gouvernement
C’est pour cette raison que de nombreux acteurs encourage le renouvellement du prêt à taux zéro et que le gouvernement pense à vendre des logements avec une forte décote afin de permettre la construction d’environ 6 000 logements sociaux, dont une partie sera disponible à l’achat.