Si l’on en croit la dernière étude réalisée par L’Observatoire des loyers Clameur, l’année 2016 a permis une augmentation des loyers de 1% en France.
Un début d’année favorable
Sur les dix premiers mois de l’année, les loyers ont subit une hausse malgré une inflation historiquement basse et un nouveau plafonnement des loyers qui s’est généralisé.
Habituellement concentrée durant l’été, la demande s’est maintenue jusqu’au novembre.
De même, sur la même période, le nombre de baux signés a été en hausse de 8,9%.
Pas d’impact de la trêve hivernale
Le marché de l’immobilier résidentiel est tendu et la demande reste importante depuis la reprise de l’activité locative qui a eu lieu au printemps. Habituellement, la saison hivernale est plutôt calme à partir d’automne, mais ce n’est pas le cas cette année.
On observe une mobilité résidentielle des locataires majeure à cause d’une démographie particulière et une volonté d’améliorer les conditions de vie et donc de logement, sans parler de la mobilité professionnelle.
Enfin, l’accession à la propriété de nombreux locataires à également libéré un certain nombre de bien.
Des rendements intéressants
Pour les 20 plus grandes villes, le marché est intéressant, sauf pour Reims où le prix de la location baisse de 1,9% par rapport à l’an passé.
Dijon, Toulouse, Nantes et Saint-Étienne progresse par rapport à 2015, mais moins rapidement que l’inflation.
Enfin, les 15 autres grandes villes profitent d’une hausse située entre 0,5 pour Strasbourg et 3,2% pour Le Mans.
Une certaine inquiétude
Des professionnels commencent à s’inquiéter d’une pénurie de biens à louer potentiel, en particulier à cause de l’encadrement des loyers.
La Fnaim a déclaré que depuis l’encadrement des loyers, les mandats de gestion étaient en baisse de 13%. Si on analyse ce que sont devenus les biens en questions, ils se sont majoritairement vendus (53% des cas), mais aussi passé en location touristique (23% des cas) en utilisant des services comme Abritel, Airbnb ou Lodgis.