L’immobilier britannique ralentit
Le marché a été en plein boom ces dernières années, mais il est depuis peu fortement pénalisé par le Brexit. D’après une étide de la RICS (Royal Institution of Chartered Surveyors), le nombre d’acheteurs potentiel diminue progressivement de puis le vote.
Un fort impact du Brexit
Durant le mois de juin, le marché a perdu 36% d’investisseurs, puis 27% en juillet par rapport à 2015. Sur la même période, le nombre de mise en vente de maisons a également baissé de 34% le mois dernier. Enfin, dernier indicateur, le prix des logements a chuté de 5% et de 6% pour les bureaux de la City par rapport à l’an passé.
Gel de fonds immobiliers
Face à une importance croissance des demandes de récupération de parts, des fonds investis dans l’immobilier britannique ont fermé provisoirement, chose que l’on n’avait pas vu depuis la crise de 2008.
Néanmoins « la confiance du marché est bien plus robuste qu’anticipé » d’après Simon Rubinsohn, le chef économiste de la RICS, bien que l’indice boursier le plus touché outre-Manche suite au Brexit est celui qui regroupe les sociétés du secteur de l’immobilier avec une perte de 15% depuis le Brexit.
Le maintien de la croissance
Le spécialiste table donc sur un ralentissement de la croissance de l’immobilier en attendant que le Brexit soit officiellement acté et prévoit même une hausse des prix de l’ordre de 2% sur le marché de l’immobilier britannique.