Les derniers jours de baisse ont entrainé de nombreuses inquiétudes, la parution de nombreux articles de presse titrant au krach et pourtant nous nous orientons plus vers une correction.
Retour un an en arrière
Cette correction a été entrainée par la crainte d’une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt qui ont poussé certains investisseurs à vendre pour prendre leurs bénéfices ce qui a contribué au récent krach éclair de Wall Street, entrainant les bourses mondiales dans cette baisse. Si on ajoute à cela le fait que les cours n’ont jamais été aussi haut, la frayeur a été réelle.
Après plusieurs mois de hausse sans interruption, en particulier aux États-Unis, les différentes bourses ont fait un bond en arrière, comme cela a été le cas avec la Bourse de Paris où le CAC 40 a fait un retour d’un an en arrière.
Correction des actions uniquement
Ce mouvement baissier s’est limité aux actions, les marchés de taux sont restés calmes, ce qui tendrait à montrer que la crainte d’une augmentation de l’inflation n’a pas été si importante que cela.
En effet, si cela avait été le cas les obligations auraient vu leurs cours baisser et les écarts de rendements grandiraient entre les bonnes et les mauvaises signatures.
Une explication venant des États-Unis
Comme souvent, c’est la Bourse américaine qui a entrainé ce mouvement suite à l’augmentation de 2,9% des salaires alors que le chômage est au plus bas. Cette bonne nouvelle sur le papier a entrainé une peur du retour de l’inflation, ce qui a eu les conséquences que l’on connait.
Pas de krach pour le moment
Le principe même d’un krach est qu’il n’est pas prévisible et que l’on observe les signes… après coup !
Toutefois, les données de l’économie mondiale restent bonnes (avec une croissance mondiale de 4% par an) et ne laissent pas d’indices concernant un ralentissement de l’activité à court et même moyen terme et c’est pourquoi la plupart des spécialistes se veulent optimistes.