Le gouvernement souhaite diminuer le trou généré par l’APL dans les finances publiques tout en souhaitant favorisé l’offre de logements abordables.
Entre économie et politique
Le 22 juillet le gouvernement a annoncé une baisse de 5 euros par mois sur les aides publiques au logement qui aident 6,3 millions de personnes.
De nombreuses voix se sont élevées contre ce changement, que cela soit des associations, des syndicats étudiants, mais aussi des personnalités et autorités morales comme Louis Gallois ou le père Bernard Devert.
De son côté le président de la Caisse nationale des allocations familiales, Jean-Louis Deroussen, a été surpris de ne pas avoir été interrogé à ce sujet avec cette déclaration du gouvernement.
Premiers changements
Après avoir fait plusieurs déclarations, le gouvernement vient de recadrer ses déclarations concernant la baisse des APL. En effet, afin d’éviter que 50 000 français ne bénéficient plus de l’APL suite à la baisse de 5 euros, la condition du « seuil d’exclusion » vient d’être modifié. Ce dernier interdisait de recevoir moins de 15 euros de la part de l’État, mais certains bénéficiaient de 15 à 19 euros, ce qui aurait entrainé une perte de leur allocation.
En effet l’aide personnalisée au logement est complexe et importante pour la redistribution de plus de 18 milliards d’euros.
D’énormes enjeux sociaux
Il est important de noté que 60% des 14 millions de bénéficiaires vivent sous le seuil de pauvreté et qu’y toucher serait désastreux pour leur budget.
Et financier
Cela touche aussi les professionnels de la location, mais également les loueurs non professionnels. En effet, bon nombre d’entre-eux reçoivent directement cette aide, ce qui a aussi un impact sur le prix des loyers.
Des solutions
On remarque encore une fois que le gouvernement tâte le terrain avant de lancer ses modifications afin d’adapter ses propositions face aux réactions des français. Il serait pourtant plus juste d’un point de vue du but des APL de prendre en compte des revenus globaux des étudiant et de leurs parents, mais aussi de contrôler automatiquement les jeunes salariés profitant de cette aide à posteriori.