Pour le moment les taux font du surplace en particulier à cause de la baisse actuelle de la demande de crédit. Mais rien ne garantie que la tendance perdure.
Peu d’évolution en ce début d’année
L’année 2018 ne semble pas très mouvementées, les taux sont ni en baisse, ni en hausse, tout comme les demandes des particuliers en ce moment.
Il n’est pas possible de déterminer une tendance franche et cela pour l’ensemble des baromètres du secteur.
Certaines sociétés de courtage en crédit ont encore diminué leurs taux de crédit de 0,10% tandis qu’à l’inverse d’autres ont augmentés leurs taux de 0,05% à 0,20%.
Baisse de l’activité
Beaucoup préfèrent attendre face au ralentissement de l’activité du crédit immobilier après 2017 qui fut un très bon cru.
On assiste en effet à une diminution des demandes de crédit à hauteur de 30% selon Vousfinancer à travers son directeur général Jérôme Robin : « Traditionnellement, la reprise de l’activité est souvent un peu lente en début d’année, sauf en 2017 où la hausse des taux avait incité les acheteurs à passer à l’acte. » Alors que pour 2018 « les récentes évolutions concernant le prêt à taux zéro (PTZ), les APL accession ou même le dispositif Pinel ont sans doute contribué à l’attentisme que nous avons constaté. »
Enfin, les renégociations des anciens prêts ont également fortement baissé (divisé par 4 entre janvier 2017 et janvier 2018), ce qui limite l’activité du marché.
Des hausses probables à venir
Ce phénomène ne devrait pas durer d’après Alban Lacondemine, président d’Emprunt Direct : « Les ménages empruntent à des taux à peine supérieurs à ceux appliqués au plus bas. Les établissements pourraient bien être contraints, face au changement d’environnement actuel, de revoir leur politique à court et moyen terme. Des hausses, même partielles, seraient susceptibles ainsi de se concrétiser au sein de leurs grilles dans les semaines à venir. »