Les villes où les prix s’effondrent
Les différences de prix dans l’immobilier ancien ne cesse de croitre au cours du temps, même si on retrouve une tendance forte avec des prix qui résistent plus facilement dans les grandes villes de l’hexagone.
2014 n’a pas été l’année de l’immobilier bien que les taux proposés par les banques n’ont jamais été aussi bas, mais la crise financière et la crise de confiance ont sévèrement impacté le marché de l’immobilier, au point d’entrainer une baisse des prix de 2,2% en 2014. Cela fait donc maintenant trois années que les prix baissent plus ou moins fortement selon les régions et les villes dans l’immobilier ancien.
Une baisse toute relative
Cette baisse importante pour les nouveaux propriétaires et à relativiser, en effet, en dix années, les prix ont augmenté de 150% (entre 1998 et 2007) et ont baissé dernièrement de 7% au global.
La différence est donc plus ou moins importante selon la situation patrimonial.
Un marché immobilier local
Bien que l’on puisse déterminer des tendances, chaque région, chaque département et à plus forte raison, chaque ville aura ses spécificités et donc ses prix.
Une baisse dans des villes de taille moyenne
A Reims les prix moyen d’un appartement a diminué de 11,1 %, à Saint-Étienne de 10,1 %… Il en est de même, pour les villes de Dijon, Limoges, Toulon ou encore Caen où la chute du prix dépasse les 10%.
Légère baisse ou stagnation dans les plus grandes villes
Nous ne parlerons pas de Paris qui est un marché particulier, même si on remarque une baisse moyenne d’environ 2%, à modérer selon le type d’appartement et le quartier, mais plutôt de Lyon ou Bordeaux.
Celles-ci ont vu leurs prix augmenter légèrement, tandis que Toulouse s’offre le luxe d’une augmentation de plus de 3%.
A l’inverse, Lille a perdu 1,2% et Marseille affiche également une baisse de 2% pour l’année passée.
Strasbourg, ville des investissements rentables durant des années, affiche encore une hausse de 2,5%.
Il existe également des cas isolés comme Brest qui fait face à la crise et à l’enclavement naturel de la ville, ce qui n’aide pas à la reprise de l’immobilier.
Carte proposée par les notaires de France